Traite négrière

 

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Des mots en vrac pour évoquer les traites négrières, élèves de quatrième.

Commerce – traite – africain – barbarie – maltraitance – -enfermer – racisme – silence noir – champs – travail – entasser – exploitation – enchaîner – morts – -exploiter – -sanction – fouet – fouetter – objet – moquerie – triangulaire – fortune – inhumanité – chant – irrespect – dangereux – faim – maître – plantation – terre- tribut – épuisement – horreur – interdiction – esclave – échange – tristesse – saleté – enrichissement – révolte – décès – capture – navire – séparation – richesse – infériorité – pitoyable – renfermé – humiliation – épuisé – case – incendie – cris – …

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Reconstruction historique, imaginée par des élèves de quatrième, à partir de ce qui a été appris en cours d’histoire sur les traites négrières :

Une histoire pour raconter la traite négrière et les conditions de vie des esclavages.

     Un jour, j’ai été capturé par des marchands Africains. Ils nous avaient attaché les uns aux autres avec des courroies de cuir, obligés à de longues marches dans des bois, manquant souvent d’eau et de provisions. Cela fut long et interminable jusqu’à ce qu’on arrive aux côtes.

     Une fois arrivé, le médecin nous a examiné pour vérifier notre état général, il a regardé si nos dents étaient bien blanches et notre constitution vigoureuse. J’ai ensuite été échangée contre des armes et des tissus. Puisque je suis une femme, on m’a emmené dans le second entre pond d’un grand navire.

     La traversée était horrible: nous avions très peu à boire et de nourriture, les conditions étaient insupportable, il faisait très chaud, on était entassé les uns sur les autres et l’odeur était insoutenable. Régulièrement, ils nous forçaient à aller sur le pont pour nous laver à l’eau de mer, c’était très désagréable: cela piquait sur la peau. Ce cauchemar allait continuer car nous arrivions sur la côte d’Amérique où j’allais être vendue.

     Ils m’ont fait travailler dans une plantation sucrière, j’avais une case dont les murs étaient composés de claies qui soutenaient un torchis de terre grasse et de bouses de vaches, il n’y avait qu’une porte et une fenêtre. Les incendies étaient assez fréquent car nous faisons tous du feu toute la nuit pour dissiper l’humidité. Mon lit était une planche de bois et les meubles étaient quelques calebasses, un banc, une table et des ustensiles en bois. Le matin on était réveillé avant l’aurore par les claquements de fouet du commandeur, on travaillait toute la matinée; c’est à dire sept heures. A midi on nous accordé deux heures pour préparer notre repas, pas pour nous reposer et à quatorze heures précises, le Commandeur nous rappelait à la plantation. le travail durait alors jusqu’à la nuit et se prolongeait encore pour ceux qui étaient obligés de veiller au moulin.

     A la moindre défaillance nous risquions des coups de fouet, ce qui m’arrivait souvent car j’étais très fatiguée! Mon corps était couvert de cicatrices et de marques!

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